Je choisis d'entrer dans la chambre de Madame D dans le but de l'aider à faire une toilette à huit heure car je sais qu'elle est réveillée et que les petits déjeuners ne seront servis que dans une heure, ce qui nous laisse du temps et lui permettra d'aller prendre son repas dans la salle commune habillée et lavée. Avant de commencer sa toilette, je prépare mon matériel (gants, serviettes, savon, petite serviette hygiénique, culotte filée et vêtements choisis au préalable afin de les installer dans la salle de bain)et je m'assure que ni l'infirmière, ni l'ergothérapeute, ni aucun autre membre du personnel soignant n'a besoin de voir Madame D durant le soin dans sa chambre. Après avoir indiqué ma présence à l'aide d'un voyant vert, je ferme la porte de la chambre de Madame D et je lui mets ses bas de contention avant de la lever. En suite, je lui propose d'aller aux toilettes afin de prévenir une envie soudaine dans des conditions délicates. Je m'assure ensuite, par sécurité, qu'une chaise soit à disposition dans la salle de bain en cas de fatigue de Madame D qui a, selon les transmissions des collègues, des difficultés à se maintenir debout pendant la durée du soin. Une fois la patiente installée devant le lavabo, je me rends compte que sa maladie fait qu'elle a oublié l'utilité, l'intérêt d'une toilette. Mon rôle est alors de la stimuler, de lui expliquer et de la faire participer pour qu'elle n'en perde pas totalement l'habitude. Je lui propose de se dévêtir, un mot dont elle ne connait plus le sens, mais elle se laisse faire. Elle n'enlève que le haut du pyjama, dans un principe de pudeur et de confort. Je m'aperçois qu'elle est capable de prendre le gant savonné et de se laver le visage. Je l'incite donc à continuer sur le torse et les bras et vérifie que ceci est correctement fait. Madame D manifeste une sensation de froid, je lui couvre donc le dos à l'aide d'une serviette propre. Je m'aperçois également qu'elle commence à fatiguer et je lui propose