Top 180 marques business montres : le vrai poids ds marques de montres
Top 180 Marques les bons chiffres ne feront pas les bons amis !
Pour clarifier les positions relatives des uns et des autres, une approximation à prendre pour ce qu’elle est : estimative et révisable… Mais c’est la première jamais publiée ! Peu de professions cultivent le secret statistique comme l’industrie de la montre. On connaît, mois après mois, voiture par voiture, le nombre de Rolls-Royce, de Porsche ou de Ferrari vendues sur chaque marché, et même le concessionnaire qui les a vendues. Il est possible de tracer le moindre yaourt mis sur le marché, son prix et son linéaire d’origine. Pourtant, il est impossible de savoir qui a vendu quoi et pour combien en matière de montres. Le phénomène est aggravé par la consolidation des comptes au sein des grands groupes. Impossible de calculer les parts de marché respectives – à la fois pour l’ensemble du marché et par tranches de prix. En quoi est-ce gênant de dire que Rolex détient de 13 à 16 % du marché mondial des montres de qualité ? Impossible n’est pas français ! On peut recouper les informations lâchées ici et là avec les éléments disponibles auprès des analystes financiers, qui varient eux-mêmes de 50 % dans leurs estimations « professionnelles ». On peut compiler les informations lâchées parcimonieusement dans la presse à travers le monde. On peut reconstituer l’activité à partir du chiffre connu d’une année donné (même avoué rétrospectivement), si on le compare à un taux de progression admis par la suite dans d’autres interviews. Il suffit parfois d’avoir un chiffre régional – plus facile à obtenir, en volume ou en valeur – pour en déduire le chiffre global, les parts des différentes zones ne semblant pas couvertes par le secret. On ne peut pas se contenter de multiplier le prix public moyen par le nombre de pièces estimées : chaque marque offre à ses détaillants un taux de marge « sur mesure ». Le jeu des filiales (qui fait remonter davantage de profits vers la marque)