Tous les matins du monde
Nous verrons tout d’abord l’opposition entre la cabane et le palais. Dans un second temps l’opposition entre la retraite que prend Sainte Colombe et la cour du roi. Ce qui nous amènera à la dernière opposition qui est celle entre le jansénisme et la grandeur que se donne le roi et son entourage tout au long de l’histoire.
Dès le commencement du roman, Pascal Quignard nous fait part du retrait qu’a Sainte Colombe part rapport au monde qui l’entoure. Le symbole de cet enfermement est la cabane qu’il fait construire. Elle représente également l’acharnement de cet homme car en effet il « restait des heures sur son tabouret (…) enfermé dans sa cabane ». Et c’est dans cet acharnement qu’il en oublie les autres espaces dans lequel séjourne ses deux filles Toinette et Madeleine. Le lecteur distingue de suite l’espace habité et clos qu’est la maison et l’espace de silence et de solitude que constitue le jardin et surtout la cabane. En effet, la cabane de Sainte Colombe est représenté comme un lieu paisible, accessible uniquement de vu car seul Sainte Colombe y passe son temps. C’est également dans cette cabane que Madame de Sainte Colombe, décédée, fait ses apparitions auprès de son mari lorsque qu’il joue de la viole. De ce fait, les paysages entoure notre protagoniste sont clairement son inspiration à la création mais il le fait se retirer. Cet espace est l’unique espace qu’il nous est possible