Tout les matin du monde
L’histoire se déroule au 17ème siècle, le siècle du Roi-Soleil. Cette période de l’histoire et plus particulièrement le classicisme, ont beaucoup attiré l’auteur, Pascal Quignard.
« Je suis maitre de moi comme de l’univers » Corneille. * C’est l’image de l’homme du 17ème siècle, le respect de l’être humain (Comme dans « La Princesse de Clèves).
L’omniprésence de Louis XIV dans le domaine des Arts (Il voulait tous les artistes talentueux à sa cour) a aussi attiré Quignard, qui a fait de son personnage principal un homme en marge, qui l’intéresse plus que les artistes officiels de la cours. Les questions que cet ouvrage se pose sont les suivantes : L’artiste doit-il se compromettre pour exister ? Jusqu’ou doit aller un artiste pour se faire connaître ?
En 1976, Pascal Quignard entend un enregistrement de Jordi Savall, seul grand musicien capable de jouer de la viole de gambe. Celui-ci a retrouvé les manuscrits de Mr. de Sainte-Colombe à Genève, les a rejoués et enregistrés. La spécialité de Jordi Savall est la recherche des réveils des talents passés. A la Bibliothèque Nationale, il découvre un cahier de prière à deux violes de Mr. de Sainte-Colombe. En 1959, Savall avait découvert le musicien Marin Marais dans une bibliothèque, il a ensuite arrêté le violon et s’est consacré à l’œuvre de Marin Marais.
En 1975, il sort son premier disque et le dédit à Marin Marais.
Quignard est également pianiste et violoniste, il a écrit : « Les bons musiciens font sonner la plus vielle maison qui soit dans le corps ». Selon lui, la musique est le premier art qui nous touche encore profondément.
Quant à Corneau, il était batteur de jazz et a écrit : « Il faudrait faire un film dont toute la chair serait musique