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Le Maroc, qui comptabilise à lui seul 34 ports -dont 13 sont ouverts au commerce international- est en pole position pour prendre le leadership des opérations de navigation en Afrique et en Méditerranée.
Avec ses 3 600 kms de côtes réparties sur sa double façade maritime -méditerranénne et atlantique - le Maroc bénéficie d’une situation exceptionnelle qui lui permet d’organiser la presque totalité de ses échanges extérieurs (95 %) par voie d’eau.
Conscientes de cet atout, les autorités s’activent au développement de son activité portuaire pour optimiser le flux de ses échanges avec le monde. Et renforce son attractivité par son adhésion aux conventions de libre échange avec l’Union Européenne, les USA, la Turquie, les Pays Arabes, et à l’OMC. L’ouverture sur le marché intérieur méditerranéen et sur le grand international s’accompagne également d’une réforme conséquente du secteur portuaire.
Le développement de la marine marchande va crescendo. Onze ports sont dédiés au commerce. Il s’agit de Nador, Tanger, Kénitra, Mohammedia, Casablanca, Jorf-Lasfar, Safi, Agadir, Tan Tan, Laâyoune et Dakhla.
Le complexe portuaire de Casablanca, au carrefour des grandes lignes de transport maritime, traite près de 35% des échanges extérieurs du Maroc, et notamment avec la Chine qui comptait pour environ 50% dans les flux de marchandises, en 2006. C’est à la fois un port de commerce (Ro-Ro, céréales, agrumes, primeurs, ciments, huiles, charbon, phosphates…), de tourisme et de pêche. Il dispose en outre d’un chantier naval.
Jorf Lasfar est l'un des grands ports minéraliers d'Afrique. Il est essentiellement affecté à l’import-export de produits phosphatiers, énergétiques et conventionnels (phosphates, engrais, charbon, soufre, acides et ammoniac, hydrocarbures, gaz…) et sera prochainement équipé d’un parc industriel. Mohammedia est quant à lui le premier port pétrolier et cumule également une activité de pêche. Le complexe portuaire d’Agadir est