TP 3 : Méiose et recombinaisons génétiques, mise en évidence chez Sordaria

Rappels : Chez les champignons comme Sordaria, organisme haploïde, la méiose suit immédiatement la fécondation. Elle produit des spores qui peuvent présenter des couleurs différentes. Les spores sont hapoïdes. Elles permettent d’établir une relation directe entre l’expression de la couleur et le génome.
Fait nouveau : On utilise deux souches qui diffèrent par un seul caractère visible : une souche dont les spores ont une enveloppe de couleur noire grâce à la synthèse d'un pigment noir, et une souche mutante à spores jaunes, dépourvues de pigment noir. Ce pigment est une protéine codée par un gène qui possède 2 formes alléliques.
Ce gène, contenu dans le génome haploïde de la spore est présent en un seul exemplaire, donc sous une seule forme allélique.
Le phénotype observé correspond donc directement au génotype de la spore.
Objectif 1 : Etudier une zone d’hybridation.

Les souches utilisées sont incapables de s'autoreproduire. La reproduction sexuée n'est possible qu'entre deux filaments (ou mycélium) de souches différentes. Il se forme alors des périthèces enveloppant les asques qui renferment les spores
(ascospores).
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3.

Observer la boite de culture mise à votre disposition.
Faites un schéma global.
Repérer les souches et les périthèces, annoter et titrer le schéma.
Périthèce

Mycélium
Spore

Croisement d’une souche à spores noires et d’une souche à spores claires
4.

Appeler le professeur pour vérification.
Objectif 2 : Réaliser une préparation microscopique.

Protocole :
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Placer une goutte d’eau au centre de la lame.
Prélever un périthèce éclaté sur la ligne médiane, le déposer dans l’eau.
Recouvre d’une lamelle, posée perpendiculairement à la lame, puis progressivement amenée parallèlement pour éviter les bulles d’air.
Ecraser en pressant sur la lamelle avec le bout du doigt posé à plat.
Eviter l’eau sur la lamelle.