Tout d’abord, on étudie la qualité du sol ou l’on veut construire les massifs d’ancrage. En effet, celui-ci devra être capable de résister à d’importantes forces de traction, et il est donc nécessaire de s’assurer que le sol pourra retenir le massif. Dans le cas d’un sol mou ou sablonneux, ce qui généralement le cas à proximité d’un fleuve, on peut lier le massif d’ancrage au sol par des pieux pour mieux répartir des forces. Dans des conditions idéales, à savoir un sol dur et résistant en pierre, il reste nécessaire de creuser des fondations profondes. Par ailleurs, pour réduire les couts liés à la construction des massifs d’ancrage, ou pour pallier des conditions très défavorables, des ingénieurs ont eu l’idée d’ancrer les câbles porteurs directement dans le tablier. On parle alors de pont auto-ancré. Cependant le tablier st dans ce cas fortement comprimé par la pression des câbles porteurs, ce qui a pour effet de limiter la portée maximale du pont et est incompatible avec un tablier en acier. De plus, cela complique grandement la construction par la suite. Une fois le meilleur endroit pour construire les massifs et la technique de construction à employer déterminée, on creuse les fondations et coule le béton armé. Une fois le massif d’ancrage construit, chacun des torons constituant les deux câbles porteurs sont boulonnés au massif. Ensuite, si le pont est à plusieurs travées, on construit les fondations des piliers. De même que pour les massifs, cela nécessite une bonne connaissance de la qualité du sol. Par ailleurs, si la fondation a construire se situe en milieu humide, il est nécessaire d’assécher le lieu de construction. Pour cela, on utilise la technique des ‘batards d’eau’ qui consiste à poser une enceinte dans l’eau, puis à pomper l’eau à l’intérieur pour l’assécher. Cela permet de travailler en zone sèche sans détourner le lit d’un fleuve, ou encore de construire dans une baie. Il existe trois types de fondations, dépendant directement de la