Tpe - quelle vision la presse et la littérature françaises donnent-elle des allemands pendant la seconde guerre mondiale ?
Durant la seconde guerre mondiale (1939-1945), la France est soumise à l’invasion allemande. L’identité même de la France semble remise en question. En effet, celle-ci s’est construite au 19ème siècle par antagonisme vis à vis de l’Allemagne, c’est le combat de Marianne contre Germania ou du coq contre à l’aigle. Durant cette période, de nombreux clichés sont nés sur la culture et la société allemande, c’est l’avènement de « l’alboche » qui deviendra plus tard le « boche ». L’apogée de ce rapport d’opposition se fera sous la première guerre mondiale. La prise de pouvoir par Hitler redonne à l’Allemagne une certaine forme de fierté qui est enviée par certains français (notamment les ligues d’extrême droite). Aussi, le second conflit mondial se traduit en France par l’apparition de deux mouvements : la résistance et la collaboration. Ces deux entités se traduisent de manière politique mais également de manière culturel se développant principalement à travers la presse et la littérature. Les moyens et les visions de ces deux courants divergent, ainsi leur vision de l’allemand apparaît différente, souvent de manière manichéenne. La résistance voit l’allemand comme le mal tandis que les intellectuels de la collaboration voient surtout sa droiture et l’amour du pays. Les moyens nous l’avons dit sont différents : les journaux résistants, étaient illégaux contrairement aux journaux collaborateurs qui eux étaient tout à fait autorisés.
Quelle vision la presse et la littérature françaises donnent-elle des allemands pendant la seconde guerre mondiale ?
Tout d’abord, nous verrons une Allemagne toute puissante avec l’aryen suprême ainsi qu’un vainqueur face à une France exsangue. Ensuite, nous évoquerons une Allemagne condamnée avec l’allemand définit comme le chevalier de l’apocalypse et pour finir l’allemand dénigré. L’allemand est dénigré via la presse et les caricatures qui le désignent comme un lâche, un malfaisant... C’est vers la