Tpe sur les camps d'extermination
Comment a-t-on pu rester libre malgré la déshumanisation et l’humiliation subies dans un camp d’extermination?
Intro: Définition philosophique du paradoxe de la liberté, wagons, Shoah
I- La mise en œuvre de la mort industrielle L’arrivée au camp
Le wagon, première étape de l'anéantissement
Lors de la déportation, des convois partaient de plusieurs ghettos comme Varsovie, Cracovie, Lublin,Łódź, après une rafle.
A l’intérieur de chaque wagons à bestiaux, des dizaines de juifs étaient entassés, privés de nourriture, d’eau et de soleil, avec un seul récipient en plein milieu utilisé pour leurs besoins. Un voyage de plusieurs jours voire plusieurs semaines, rempli de sanglots, de peurs et d’agonies. Parfois la moitié de ceux qui avaient été réduits à du bétail, à un simple troupeau dans ces wagons, périssait avant même d'arriver au camp car les conditions d'acheminement étaient plus que précaires.
Pendant l'hiver, les convois s'arrêtaient soit pour faire monter des autres condamnés soit pour laisser quelques juifs descendre du wagon pour qu'ils aillent chercher de la neige ce qui leur permettra de boire un peu.
Ce voyage était la première épreuve qu'ils avaient à surmonter.
Arrivés sur le quai, le train devait être rapidement vidé de ses déportés et des cadavres afin de repartir le plus vite possible vers les ghettos. judenrampe 2) La dépossession
A l’arrivée au camp, les Juifs croyaient qu’ils allaient enfin pouvoir respirer l'air de dehors, se rassasier mais lorsque le train s'arrêta et ouvrit ses portes, les déportés étaient tirés des wagons avec une grande violence, les chiens des SS leur mordaient les mollets férocement tandis que les officiers nazis leur envoyaient des coups de matraques à l'aveuglette. Les ordres des SS fusaient de toutes parts : « Laus !! Schnell !! Raus !! ». En quelques minutes, les juifs étaient dépossédés de tout leur biens: valises, nourriture, objets de valeurs et liberté.