TPE
Ethique et responsabilité
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LE DON D’ORGANES
Dans un premier temps, nous avons interrogé un spécialiste afin d'éclaircir quelques notions importantes.
Interview du chirurgien cardio-vasculaire du CHU de Rennes, Jean-Philippe Verhoye.
Comment signaler que l'on est donneur? Il faut tout simplement en parler à sa famille au préalable. Les médecins se tourneront automatiquement vers les proches du défunt et leur choix sera irrévocable.
Qui prend la décision de greffer? La greffe est décidée par le médecin qui suit le malade. Lorsque son état se dégrade et que plus aucun traitement n'est possible, le patient est placé sur la liste nationale d'attente de greffe.
Peut-on donner un organe de son vivant? Oui, vivant le don de rein est possible. Les seules conditions sont d'avoir ses deux reins en bonne santé et d'avoir un lien familial ou affectif avec le futur greffé.
Pourquoi parle-t-on de pénurie de greffon? On parle de pénurie de greffon car pour pouvoir donner ses organes, il faut décéder à l'hôpital après un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou parfois après un arrêt cardiaque. Cela concerne moins d'1 % de personnes qui décèdent à l'hôpital.
Quels sont les organes les plus greffés? En 2013, 5123 malades ont été greffés. Les greffes les plus fréquentes sont celles du rein (60), puis celles du foie (24%), ensuite celles du cœur (8%) et pour finir celles du poumon (5.8%).
Peut-on choisir de donner seulement certains organes? Oui c'est possible, il suffit d'en informer les proches susceptibles de témoigner en cas d'accident.
La famille du donneur peut-elle rencontrer les personnes greffées? Non, en aucun cas. Les personnes greffées ne peuvent pas non plus connaître la famille du donneur. C'est la règle de l'anonymat entre le donneur et le receveur, inscrite dans la loi.
Le don d'organe est un symbole ultime de la solidarité entre les Hommes : en donnant ses organes après sa mort, chacun peut sauver jusqu'à sept personnes. C'est un acte