Traduction texte allemand sur l'équithérapie
2. L’autisme
C’est en 1943 que la première publication consacrée à l’autisme a vu le jour. Dans son étude, le pédopsychiatre Leo Kanner décrit onze enfants, chez qui il avait décelé un extrême isolement social, une tendance à certains mouvements répétitifs et des obsessions d’ordre et de rangement. L’année suivante, Hans Asperger, pédopsychiatre allemand, publiait à son tour une étude où il exposait des symptômes globalement similaires à ceux observés par Kanner. Mais contrairement à l’autisme infantile précoce caractérisé par ce dernier, les patients atteints du syndrome d’Asperger ne manifestaient pas de retard particulier dans l’apprentissage du langage et leur évolution mentale (cf. SIGMAN et CAPPS, 2000, p.9 sqq.). Aujourd’hui, on distingue trois types d’autisme : l’autisme infantile précoce, le syndrome d’Asperger et l’autisme atypique, dont les critères de différenciation ne font cependant pas l’objet de mon mémoire. Je recherche bien plus à mettre en évidence les signes cliniques de l’autisme et les caractéristiques comportementales qui les accompagnent. Il ne faut d’ailleurs pas perdre de vue qu’il n’existe pas une forme unique d’autisme, mais qu’il se décline en de multiples troubles du comportement qui varient selon leur degré de gravité.
2.1. Quels sont les signes distinctifs de l’autisme ?
Tous les enfants chez qui l’on a diagnostiqué l’autisme connaissent de réelles difficultés à vivre en société et à communiquer avec leur entourage. Ils n’éprouvent que très peu d’empathie en ce sens qu’ils ne parviennent pas à se mettre à la place des autres, à comprendre leurs sentiments, leurs pensées, leurs perspectives et leurs désirs. Il ne montrent que peu d’intérêt pour leur entourage et les activités de groupe et ne tissent aucun lien d’amitié. Généralement, les enfants autistes ne réussissent pas à créer des rapports sociaux et évitent notamment tout contact visuel. Il leur est en outre très difficile de reconnaître et de décrire leurs