Traduction
CARACTÉRISATION DU COMPLEXE PROTÉIQUE eIF2α IMPLIQUÉ DANS LA RÉGULATION DE L’INITIATION DE LA TRADUCTION CHEZ LE PARASITE PROTOZOAIRE LEISHMANIA
Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire pour l’obtention du grade de maître ès sciences (M.Sc.)
FACULTÉ DE MÉDECINE UNIVERSITÉ LAVAL QUÉBEC
JUILLET 2005
© Marie-Noëlle Chou, 2005
Résumé
Leishmania est un parasite protozoaire dimorphique causant la leishmaniose à travers le monde. Puisque aucune régulation transcriptionnelle n’a été décrite chez ce parasite, l’étude de la régulation de la traduction est devenue essentielle. Il a été décrit chez les eucaryotes supérieurs que le facteur d’initiation de la traduction, eIF2α, lorsqu’il est phosphorylé en condition de stress, est capable d’inhiber la traduction. Les objectifs de ce travail étaient de 1) déterminer si le facteur eIF2α est phosphorylé chez Leishmania au cours de la différenciation ou à la suite de certains stress et 2) de caractériser une des eIF2α kinases, la PKR. Cette kinase est activée, entres autres par la présence d’ARN double brins et s’autophosphoryle. Par des expériences d’immunoprécipitation, de précipitation à l’aide d’ARNdb et d’immunobuvardage, il semble que, dans les deux cas (le facteur eIF2α et la kinase PKR), soit majoritairement phosphorylés au stade amastigote intracellulaire du parasite. Les stress de pH et de température, qui mimiqueraient l’environnement du macrophage, et de la drogue thapsigargine, qui induit un stress du RE, ne semblent pas affecter l’expression de ces facteurs mais auraient un effet sur leur phosphorylation. De plus, ces protéines sont aussi associées particulièrement aux monosomes suggérant un rôle dans l’initiation de la traduction.
Avant-Propos
Avant même de poursuivre, je tiens à souligner la contribution de plusieurs personnes, sans qui la réalisation de ce mémoire