Traité du sacre des rois, jean golein, 1372
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*Jean Golein* – Traité du sacre des rois en France (1372) Les différentes allures du sacre Le traité de Jean Golein s’inscrit dans un cadre didactique puisqu’il a pour but d’enseigner. Ce professeur de théologie va regrouper dans son ouvrage des faits certifiés. Il décrit ainsi dans ce cours extrait l’institution du sacre sous deux angles. Le premier est historique (A), en effet, il s’agit de connaître les origines et le développement de la pratique. Le second point, succinctement débattu, traite de l’institution du sacre en France. Un historique du sacrement Selon la légende cette ampoule a été apportée lors du baptême de Clovis par des anges, nous pourrions d’ailleurs souligner le lien que la royauté a tenté de maintenir entre cet acte fédérateur et l’institution du sacre légitimant le roi. Par la suite l’ampoule fut utilisée lors des sacres. Selon la légende elle se trouvait toujours pleine lors de la consécration des rois et vide à leur mort. II- L’allégorie du sacre Fonder une dynastie n’était pas suffisant pour assurer la royauté et, surtout, pour faire de celui qui était appelé à régner, le roi. Il fallait continuer à pratiquer, en l’enrichissant, l’acte légitimant auquel avait eu recours le premier Carolingien et toute sa suite après lui, le sacre. Dans un premier temps, le cérémonial du sacre sera étudié (A) suivi des pouvoirs que confère le sacre au roi (B). Le cérémonial du sacre En raison des liens très étroits qui unissaient les Carolingiens à l’Eglise et la place de tout premier plan qu’occupaient les clercs dans le gouvernement de l’empire, le sacre des souverains Carolingiens se déroulait toujours en présence de nombreux évêques. Cette tradition perdure tout au long des siècles suivants, tandis que s’affirme, avec toujours plus de force, le rôle prééminent qui revient de l’archevêque de Reims. Au XIème siècle, il y a un attachement à l’église cathédrale de Reims. A partir de 1027, on a le sacre d’Henri