Tramway
L a première ligne du tramway de Casablanca sera en service dans quelques semaines, plus exactement le 12 décembre 2012 comme annoncé lors du lancement du projet. L’imminence de cette échéance soulève beaucoup de questions chez les Casablancais qui ne perçoivent pour le moment que les perturbations causées par les chantiers de construction des infrastructures du tramway. Ce nouveau mode de transport va venir se greffer sur d’autres modes (autobus urbains et grands taxis, dits de première catégorie) qui, tout en étant indispensables pour la population casablancaise, se trouvent dans un état lamentable, que ce soit au niveau de leur statut, de leur gestion, de leur état mécanique ou de leur rentabilité.
En d’autres termes, la question à laquelle il faut répondre d’urgence, c’est comment la nouvelle ligne du tramway qui va venir enrichir l’offre de transport au niveau du Grand Casablanca va-t-elle s’articuler avec le réseau d’autobus urbains existant, et par ricochet, que fera-t-on des grands taxis dont le développement à l’intérieur du périmètre urbain est né de la défaillance et de l’insuffisance du transport en commun dans l’agglomération ? La réponse sur papier nous est fournie par une étude réalisée pour le compte de l’Autorité organisatrice des déplacements urbains (AODU). Cette étude, après avoir dressé un diagnostic objectif de la situation actuelle du transport en commun, se projette dans l’avenir, établissant un schéma de transport moderne et multimodal dont le tramway constitue le premier jalon.
Le diagnostic dressé par le bureau d’étude met en évidence la non-prise en compte par le transport public de l’évolution démographique et urbanistique de la ville ces dernières années, notamment dans les