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NOTE DE SYNTHESE

Lorsque nous parlons d’une personne amputée, nous ne pensons par forcément à la douleur morale qui l’affecte, ni aux risque qui pourraient en découler.
Nous nous sommes donc posé la question suivante :

Comment prévenir les risques de suicide chez une personne amputée ?

Nous nous sommes basées sur ces deux articles :

JONNIAUX S., Prendre soin de la personne amputée : itinéraire d’une équipe interdisciplinaire, septembre 2004, 2p.
CRES Nord – Pas-de-Calais, Une personne amputée se présente à vous : Que faire ?, novembre 2005, 4p.

Notre note de synthèse portera sur 2 idées générales : - « Le travail en équipe interdisciplinaire » - « L’évaluation de l’urgence suicidaire »

Tout d’abord, n’oublions pas qu’une personne amputée passe par certaines étapes dont celles du deuil selon E. Kübler-Ross : « Choc, colère, marchandage, dépression, acceptation », mais aussi : « annonce du diagnostic de l’amputation, image de soi perturbées, perte d’autonomie, douleur »
Toutes ces phases sont indisociables et le travail en équipe interdisciplinaire permettra à chaque intervenant d’apporter au patient son soutien moral pour l’aider à faire face à son handicap.
La pré-évaluation permet de rencontrer le patient afin de clarifier leur condition générale et par conséquent de préciser avec eux des objectifs réalistes. Pendant cette visite, le patient rencontre le médecin, le psychothérapeute et l’infirmière.
L’importance du travail interdisciplinaire est capitale pour le bien-être du patient afin : - Harmoniser le suivi de la personne amputée du pré-opératoire au domicile ; - Mobiliser les ressources et les compétences de chacun, - Développer l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences, ainsi que la pratique réflexive (en équipe et au niveau individuel, remise en question des pratiques aussi bien au niveau des actions de soins que du système de soins, de l’organisation, de l’unité.
Tous les intervenants