Travail Philo
Depuis le début de l’humanité, nous cherchons à définir l’Homme. Il s’avère que nous avons beaucoup de difficulté à nous entendre sur notre propre description. Si on nous demandait de dire ce que nous sommes, pourrions-nous commenter notre espèce en étant totalement objectif? Je crains que non. C’est pourquoi, nous analyserons la bande dessinée intitulée «Un marron», écrite par Denis Vierge. Ce qui est intéressant dans cet ouvrage, c’est qu’il n’y a pas de narrateur.
Nous lisons l’histoire comme si c’était un film sous-titré. Les expressions faciales en disent long dans une bande dessinée. Tous les petits détails qui n’auraient pas été décrits dans un roman, et bien, ils sont imagés dans une bande dessinée. Mais pourquoi ce livre plutôt qu’un autre? Parce que l’auteur a fait des recherches approfondies sur le contexte socio-historique de cette époque et que les informations données sont fiables. Par ailleurs, aucune censure n’y est présente; viol, meurtre, langage raciste, etc. Tout y est. Autrement dit, «Le marron» est un point de départ pertinent pour réfléchir sur l’être humain puisqu’il en dresse un portrait réaliste et objectif, qui permet à chacun de faire ses propres interprétations.
Paragraphe 1
Dans ce texte, l’auteur fait ressortir une définition universelle de l’être humain. Il a démontré que malgré les différences qui s’opposent entre des groupes sociaux, les membres qui en font partis, pris individuellement, ont tous la même nature : la nature humaine. Dans cette bande dessinée, l’Homme est décrit comme étant un être qui agit toujours en son propre intérêt. Il est prêt à tout pour arriver à obtenir ce qu’il veut. Une remarque qui se doit d’être faite est que tout dépendamment de leur rang social, les personnages ne semblent pas tous avoir le même intérêt.
Par exemple, à la page 11 de l’œuvre (5e case), pourquoi monsieur de Beaumorne s’offusque-t-il? Peut-être puisqu’il sent que sa puissance est menacée par une plus grande puissance.