Travail sur le cap vert
Lorsqu’on parle de la musique du Cap-Vert, on parle de : morna, coladeira, funana et de « la diva des pieds nus » Cesaria Evora. Une caractéristique de la « cap-verdianité » est indéniablement la musique. Celle-ci fait fonction d’une attache entre les Cap-Verdiens qui ont émigré dans les pays européens ou aux Etats-Unis. La musique a été la seule activité permisse durant les années obscures de la colonisation, de la censure et de la répression.
Fille d'un musicien violoniste itinérant, Cesária Evora débuta à chanter très rapidement dans des fêtes associatives. Figure charismatique, au timbre de voix profonde, la chanteuse récompensée et propagée de façon internationale, a créée une fierté auprès des capverdiens, jamais la musique de l’archipel n’a intéressée autant de personne. La chanteuse ne fait pas partie d’une génération délibérée, elle est à l’origine d’une culture musicale antérieure, avec des provenances et des inspirations remontant parfois à plusieurs siècles.
On retrouve les racines de la musique du Cap-Vert en Europe (fado, polka, mazurka, contredanse), en Afrique puis au Brésil (samba, bossa) et plus récemment des Caraïbes (merengue, zouk), la musique a voyagé jusqu’au Cap-Vert où les habitants étaient demandeurs. Les musiciens mettaient ensembles la musique qu’il découvrait au fur et à mesure de leurs rencontres.
Une des aspects de la musique du Cap-Vert : Les premiers enregistrements de disques de Fernando Queja au Portugal se sont faits que pendant les années 50.
La musique cap-verdienne a connu à l’étranger ou au Cap-Vert un véritable éclatement, tant que par sa fécondité que par sa diversité.
APPORT DES SCIENCES HUMAINES.
La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux …
Victor Hugo
La morna Ayant été une colonie portugaise jusqu'en 1975, l'histoire du Cap-Vert est marquée par deux périodes de prospérité, au XVIIe