Résumé :
En France, depuis peu, une affaire concernant Google et le commerce électronique est au centre de la polémique. Le sénateur Philippe Marini veut faire passer une loi pour taxer la publicité en ligne et le commerce électronique et ainsi rétablir l’équité fiscale en France. Mais comment ce dispositif va-t-il se mettre en place ?
Tout d’abord le sénateur veut créer une taxe sur les régies publicitaires sur internet (majoritairement Google). Pour éviter d’endommager les entreprises nationales, un premier palier sera fixé à 20 millions d’euro de revenus, les entreprises ayant une recette entre 20 et 250 millions d’euro, seront taxées à 0.5%. Les entreprises avec un revenu supérieur à 250 millions d’euro quant à elles seront taxées à 1%.
Le problème de cette taxe, qui est sensé rétablir l’équilibre fiscale en France, est que les français (qui payent déjà la TVA) payeront alors deux taxes, contrairement aux entreprises étrangères (dont Google) qui elles ne payeront que la taxe dite « Google ».
Ensuite il y aurait la taxe sur le e-commerce qui a pour but de rétablir l’équilibre entre les sites de vente en ligne et les magasins physiques (qui doivent payer une taxe sur les surfaces commerciales).
Pour finir, une dernière taxe viendrait s’ajouter qui est la Lex Google, qui est une sorte de droit d’auteur que Google devra payer aux éditeurs, pour pouvoir publier leurs articles sur Google.

mise en perspective:
Pour comprendre toute cette histoire de taxe Google, consacrons d’abord notre attention à Google même. Ce moteur de recherche utilisé partout dans le monde a plus d’un concept dans son sac pour veiller au bon fonctionnement de son entreprise…
Le concept sur lequel nous allons nous concentrés ici est celui de la double marginalisation , un concept qui rapporte gros à Google. Pour augmenter ses profits, Google n’a pas besoin de détruire les autres entreprises, mais juste de leur supprimer leurs taxes, par exemple : nous payons tous une taxe quand