1. Résumé du texte de Wolffin.
Dans ce texte, Wolffin nous parle du lien étroit qui unie l’art linéaire (le dessin, plastique) et l’art pictural, et ce, même s’ils sont composés de fondements et buts différents ainsi que d’applications différentes en art. Il affirme qu’il y a eu en art une certaine évolution puisque l’on est passé du linéaire au pictural, puisque ce dernier ne peut exister sans ce premier. Afin de mieux clarifier l’évolution entre le style linéaire et le style pictural, l’auteur nous explique que la cause à cet effet est le changement dans le sentiment décoratif. Il affirme que le style linéaire a donné des valeurs au style pictural, même s’il le dernier les renie. L’auteur ajoute également que le style linéaire est celui d’une certitude plastiquement éprouvée. Puisque la limitation des corps est réalisée de façon structurée et vigoureuse, cela permet aux spectateurs d’avoir une certaine assurance en regardant la toile. Il définit également ce qu’est le linéaire, en le définissant comme étant une recherche de sens et de beauté des choses dans leur contour, il utilise également une citation de Dürer qui qualifiait l’art linéaire comme une tricherie pour les yeux. L’auteur affirme également que c’est le dessin, à l’aide de couleurs et de clair-obscur qui suscite un effet plastique. Pour lui, l’art linéaire a pour but de former une image qui se veut plus tactile que visuelle. Par la suite, en ce qui concerne le pictural, Wölfflin affirme également que l’art pictural prend place lorsque les lignes sont délaissées. On passe alors d’une structure stable à quelque chose de plus mouvant. Selon lui, on peut qualifier l’art pictural comme étant ce qui nous permet de voir le monde comme une chose vue (il utilise à ce moment le terme illusionnisme). Wölfflin note également une importance au motif de l’éclairage qui permet de ne pas représenter des choses de façon distincte. Dans l’art pictural, tout n’est qu’illusion, donc on peut comprendre qu’il n’a pas la