Travel alternatives
Le développement des « travel alternatives » pose le débat sur les choix dont les entreprises disposent pour rentrer en relation, développer et garder leurs différentes cibles ( collaborateurs, acheteurs, fournisseurs, clients…). L’ensemble de ces choix peut être défini comme étant le « mix relationnel » d’une entreprise sur une échelle qui s’étend d’une relation en face à face jusqu’à une relation à distance ( « non distant relationship » –« full distant relationship »).
S’agissant du déplacement professionnel, qui est un contributeur direct aux échanges en face à face, les débats actuels portent majoritairement sur une opposition entre les modes relationnels « distants » et « non distants » alors que bien souvent, comme sur d’autres dimensions de la relation, ces modes sont complémentaires. En effet,l’efficacité de l’utilisation de canaux relationnels complémentaires n’est plus à démontrer pour être performant sur un marché.
Dans ce contexte, quelles explications peut-on avancer pour expliquer cette opposition ? quelle part des déplacements professionnels est virtualisables ? qu’elles sont les conséquences sur les acteurs de l’industrie et leurs clients ?
Une absence de suivi sur les motifs des déplacements professionnels.
Le dernier baromètre sur le voyage d’affaires Européen publié par Concomitance pour American Express met en exergue que les entreprises, dans leur immense majorité, ne suivent pas les motifs de déplacements professionnels de leurs collaborateurs et qu’elles ne sont pas en mesure faire les bons arbitrages quant aux modes d’interactions et aux dépenses à allouer pour tel ou tel type de déplacement.
Ainsi, pour répondre à la crise économique de 2009, c’est l’ensemble des budgets qui a baissé unilatéralement de 15 à 30% et ce, quels que soient les motifs de déplacement.
Pour mémoire ;
• 31% des dépenses sont pour conserver des clients et des marchés
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