Trentes glorieuses
1. Des produits plus accessibles
• Après la guerre, les consommateurs découvrent avec enthousiasme des produits nouveaux (réfrigérateur, automobile puis lave-linge et téléviseur). Alors que les revenus des familles augmentent, les prix des produits, standardisés et fabriqués en masse, baissent : ils deviennent relativement bon marché et ne sont plus réservés à une élite.
• Parallèlement, l'accès à ces produits est facilité par l'apparition d'un nouveau type de magasin, la grande surface (supermarché, hypermarché), et par le développement de la vente par correspondance.
2. Des besoins nouveaux
• Les familles dépensent moins pour l'alimentation et davantage pour leur confort et leurs loisirs. L'accès de tous à l'information et à la culture passe essentiellement par la télévision mais aussi par la presse et la radio. Le cinéma et la lecture deviennent des activités courantes. Enfin, grâce à l'automobile, on part en week-end et en vacances. Le tourisme de masse se développe.
3. Une consommation largement encouragée
• La publicité se fait de plus en plus présente que ce soit à travers les affiches, la radio ou la télévision. Elle vante les mérites de certains produits et « stimule » le consommateur. Les dernières nouveautés sont présentées régulièrement lors de grands salons (de l'automobile, de la voile, etc.). Par ailleurs, les banques multiplient les offres de crédit : il devient possible d'acheter tout de suite et de payer « plus tard ».
II. Des forces convergentes
1. La hausse générale du pouvoir d'achat
• Les entreprises pratiquent généralement une politique de salaires élevés pour motiver leurs employés. De ce fait, le pouvoir d'achat des familles progresse : en 1948, il fallait travailler 2 600 heures pour acquérir une 2 CV ; en 1974, il n'en faut plus que 1 000 ! Par ailleurs, de plus en plus de femmes travaillent (ce qui augmente les revenus familiaux). Enfin, la plus grande partie de la population est désormais