trjhy
Je tiens à remercier Gilbert Renaud, mon directeur de maîtrise pour sa patience et sa disponibilité. Un grand merci à Michèle Blanchard et à toute l’équipe de la maison d’Hérelle pour l’accueil qu’ils m’ont fait et pour les richesses qu’ils m’ont transmises. Un remerciement particulier à tous les résidents de la maison d’Hérelle qui ont su me donner confiance dans mon travail. Merci à mes professeurs, mes amis, ma famille et mes rencontres qui m’ont aidée à faire avancer mes réflexions et qui ont par cela aidé à la réalisation de ce travail et à l’enrichissement que j’ai tiré de mes deux années de maîtrise. Et enfin, merci à tous ceux qui ont participé chaque jour à ce que ma vie à Montréal soit meilleure.
Je porte une attention particulière aux résidents qui nous ont quittés depuis le début de mon stage et à toutes les personnes qui vivent et qui meurent avec le sida ainsi que leurs proches. Je leur envoie mes plus douces pensées.
PREFACE
Je me suis permise d’emprunter un poème à une femme que j’ai rencontré dans la rue alors qu’elle vendait le journal « Point de vue sur le VIH ». Ce poème a comme simple but de ne jamais oublier que ces personnes qui vivent avec le sida traversent des étapes de grandes souffrances et qu’il semble capital de toujours tendre à l’amélioration de leur qualité de vie et de leur accompagnement :
Vih-Ruse
Par Shayo
Je suis la femme vénérienne ; alitée dans mon lot d’infections, lovée comme un fœtus, je n’ai plus de force pour combattre l’inévitable. Je m’efface doucement devant l’écran morne et plat de ma réalité et dans la transe de l’agonie, je baise la mort.
Entre mes doigts, un fin pinceau ; la douleur et la maladie se métamorphosent en amalgames de couleurs et de formes réconfortantes. Des toiles peintes d’agonie sur les murs de l’espoir me ressuscitent. Elles sont le reflet de toutes ses choses qui se meurent en moi : la jeunesse, la santé, la