Trois leçon sur la societe post industrielle
• Avec l’avènement d’une société de services, la matière travaillée par l’Homme est l’Homme lui-même. Cependant, l’économie tertiaire n’est nullement débarrassée du monde des objets : ils continuent de croître en volume au même rythme qu’avant. L’espoir de Jean Fourastié (d’un travail libéré de la dureté liée au monde physique des objets) n’est donc pas encore advenu.
• Dans la « nouvelle économie » (celle des NTIC – Nouvelles technologies de l’information et de la communication : 3e révolution industrielle), c’est la première unité du bien fabriqué qui est onéreuse : un logiciel est cher à concevoir mais peu cher à fabriquer. Karl Marx dirait que la source de la plus-value n’est plus dans le travail passé à produire le bien mais dans le travail passé à le concevoir. La conception en amont et la prescription en aval deviennent le cœur de l’activité des pays riches. L’étape intermédiaire de fabrication est externalisée.
Leçon 1 : L’ère des ruptures [modifier]
• Tous les siècles il y a, autour des années 70, une vague d’innovations (liées aux « grappes d’innovations » de Schumpeter). 1770 : Machine à vapeur de Watt, machine à tisser de Hargreaves, métallurgie ; 1870 : électricité, téléphone, moteur à explosion ; 1970 : l’ordinateur et Internet (69 : Arpanet ; 71 : Intel et le microprocesseur ; 76 : commercialisation d’Apple II). Toutes ces innovations sont des General Purpose Technologie.
• Selon Philippe Askenazy, les Nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) doivent faire preuve d’adaptabilité, de polyvalence des salariés et doivent déléguer les responsabilités aux niveau hiérarchiques inférieurs (mis en œuvre