Trop de gestion tue le social
M2 xxxxxxxx
Promotion xxxxxxxxx
SEPTEMBRE 2009
FICHE DE LECTURE
L’insécurité sociale de Robert CASTEL
Dans cet écrit, Robert Castel s’est tout d’abord attaché à définir ce qu’il entendait au travers de la notion de sécurité.
Il ressort deux champs essentiels que sont la sécurité civile et la sécurité sociale.
La sécurité civile est « assurée par un Etat de droit qui garantit l’exercice des libertés fondamentales, rend la justice et veille au déroulement paisible de la vie sociale ».
Pourtant d’après HOBBES, qui est régulièrement cité dans cet ouvrage, un état démocratique ne peut être protecteur à tout prix, parce que ce prix serait celui qu’il reconnait comme l’absolutisme du pouvoir d’état.
Il ne serait donc inenvisageable d’assurer pleinement la sécurité des citoyens sans être confronté à une toute puissance institutionnelle, qui viendrait, non pas limiter les droits des personnes, mais plutôt les anéantir par substitution de directives incontournables qui ne laisseraient places à aucunes libertés individuelles.
C’est là tout le paradoxe de cette approche : par une volonté de mise en place d’une politique sécuritaire, confrontée aux valeurs de la constitution et aux libertés fondamentales, se crée un renforcement de la notion d’insécurité.
De fait, l’actualité renforce cette logique au regard du « tout répressif » et de la « tolérance zéro ». Il est maintenant incontournable, dans le cadre de la communication, de pouvoir chiffrer l’action de l’état dans la politique qu’il mène et de mesurer l’écart entre les paroles, ou plutôt les promesses électorales et le résultat. Force est de constater, que non seulement l’impact n’est aucunement lisible, mais que les promesses, qui ont acté « le mal » au travers de sa représentation, viennent valider l’impuissance de l’état face à un « danger » qu’on ne peut nettoyer « d‘un coup de karcher magique».
De plus, cette logique qui met le curseur des « priorités