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Le qualificatif « le Pieux » est attesté de son vivant (en latin : pius), en particulier par la biographie écrite par le chorévêque de Trèves, Thégan (avant 800-vers 850), l'un de ses trois biographes : Vita Hludovici Pii, et dans le texte écrit par son conseiller Agobard de Lyon, pourtant très critique envers Judith, sa seconde épouse, fervent soutien de Lothaire et principal artisan de la déposition de Louis en 833 : Libro Duo pro Filiis et Contra Iudith Uxorem Ludovici Pii.
Ce surnom est lié à sa politique religieuse, nettement plus favorable à l’Église que celle de Charlemagne. Durant son règne, Louis réforme les monastères et change de politique vis-à-vis de la papauté en s'engageant à respecter le Patrimoine de Saint Pierre et à ne pas intervenir dans les élections pontificales. Le pape retrouve ainsi, après le contrôle exercé par Charlemagne, une certaine indépendance politique.
Il est possible aussi que son surnom de pieux lui ait été valu par sa propension à tomber en larmes lorsqu'il entrait dans des lieux saints, comme ce fut le cas lorsqu'il se recueillit sur la tombe de son père Charlemagne à Aix-la-Chapelle3.
À la cour, il s'entoure de clercs qui le conseillent tels Agobard (778-840), Frédegis († 834) et Benoît d'Aniane (750-821). En 822, il accomplit une pénitence publique à Attigny. En somme, la politique religieuse de Louis le Pieux a pour objectif de renforcer l'unité de l'empire, un empire carolingien fondamentalement chrétien.
« Le Débonnaire »
Quant à son surnom de « débonnaire », il n'apparaît qu'une seule fois, durant le haut Moyen Âge, dans la biographie de l'Astronome, la Vita Hludovici. Il n'emploie le terme latin mittisus, que l'on traduit par débonnaire, qu'une seule fois dans son récit. Mais ce