UE 1.1.S1 PSYCHOLOGIE IFSI, DOSSIER DE PSYCHOLOGIE
Le normal et le pathologique
Le pathologique n’est pas contraire de la norme mais contraire de la santé. La santé c’est la vie dans le silence des organes. En médecine un cas renvoie à un sujet anonyme représentatif de la maladie. Alors qu’en psychiatrie le sujet exprime un cas, il exprime la singularité.
L’abord relationnel que l’on peut avoir avec une personne traduit le fonctionnement du « moi » sur le plan défensif et adaptatif par rapport à la réalité.
Le caractère de chaque personne apparaît comme le niveau manifeste de sa structure psychique.
La structure de personnalité se trouve constituée par des éléments métapsychologiques profonds et fondamentaux :
Structuration névrotique
Structuration psychotique
Structuration astructurée
Ainsi chaque personne fonctionne donc en dehors de tout état pathologique mais en fonction de la manière dont il est structuré psychiquement. C’est-à-dire qu’un sujet structuré sur un mode psychotique va développer une psychose, et un sujet structuré sur un mode névrotique va développer une névrose.
Il faut savoir que la normalité est orientée du côté de l’équilibre de chacun dans sa propre structure (la normalité par rapport aux autres, à l’idéal et à la règle).
La normalité psychique doit s’envisager sous forme de constat « de bons fonctionnements intérieurs » en tenant compte des données particulières de chacun.
La question qui se pose est de savoir qui a à juger ce bon fonctionnement intérieur :
Le patient ? au risque du déni
Le soignant ?
Le corps social ?
La normalité est un état d’adéquation sereine au sein d’une structure fixe (psychotique ou névrotique). Alors que la pathologie correspond à une rupture d’équilibre au sein d’une même lignée structurelle.
La pratique infirmière doit aborder la question de la normalité autour de critères objectivables qui vont guider des démarches de soins, c’est-à-dire entre le fonctionnement intérieur, les