UE 4.7 S5
La situation ici évoque le cas d'une patiente placée en soins palliatifs ; plusieurs données me semblent importantes et suscitent chez moi un questionnement professionnel :Comment soulager ses douleurs, angoisses ? Comment aider la patiente face à sa dyspnée ? Quelle prise en charge effectuer auprès de la famille dans cette situation (difficulté à faire face au diagnostic, réalité qui leur semble « intenable ») ? Que faire face à sa demande de volonté de transplantation, qu'est-ce que cela implique, quelle signification donner à cette demande ? Comment accompagner la patiente dans les différentes étapes du deuil, l'aider à faire un cheminement vers la mort? Que dit le cadre législatif face à son refus de ventilation ? Je vais traiter ces questions à travers différentes parties et ferait un point législatif et éthique dans le but d'identifier ce qui encadre cette pratique.
A – Le soulagement des douleurs et de l'angoisse
La douleur est une sensation émotionnelle et sensorielle désagréable servant à nous informer des dommages causés à notre corps. La patiente dans la situation est douloureuse mais ne peut pas l'exprimer selon l'aide-soignante ; ici, à cause de sa dyspnée l'évaluation numérique de la douleur est impossible toutefois il est possible de recourir à d'autres échelles comme l'échelle FLACC qui repose sur l'observation du patient (visage, jambes, activité, pleurs, consolabilité). Sans cette évaluation il peut être difficile de mettre en place les thérapeutiques adaptées mais également de distinguer la douleur de la souffrance. Cette évaluation repose sur notre rôle propre selon l'article R 4311-5-19 du code de Santé Publique. En effet, la patiente peut certes être douloureuse mais elle présente également des signes d'angoisse qui peuvent s'expliquer par le fait qu'elle a peur de mourir, qu'elle n'est pas prête et n'a pas effectué le cheminement nécessaire pour qu'elle se laisse partir (sera développé par la suite). Cette