Selon l’article L4311-1 du Code de la Santé Publique « Est considérée comme exerçant la profession d’infirmière et d’infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu ». La spécificité de l’infirmière libérale est qu’elle prodigue les soins en cabinet et/ou à domicile et/ou en établissement de santé tels que EHPAD.

Cette profession fait émerger certaines exigences législatives. En effet, pour devenir un IDEL, un IDE doit travailler 3200 heures ou deux ans à temps plein. Ensuite, il devra s’enregistrer au Conseil de l’Ordre Infirmier, ainsi qu’à la CPAM du département d’exercice. A ce moment, il se positionnera sur le fait d’être conventionné ou non. Avant de prendre en soin son premier patient, l’IDEL devra s’assurer à un contrat de responsabilité civile professionnelle. Egalement, il devra déclarer le début de son activité au CFE afin de bénéficier d’une couverture sociale. Par la suite, il devra s’affilier à CARPIMKO, organisme d’assurance vieillesse spécialisé dans les auxiliaires médicaux. Pour finir, afin d’exercer sa profession, l’IDEL devra être rattacher à un local professionnel (non commercial), et devra s’équiper d’un logiciel de télétransmission ainsi que d’un lecteur de carte vitale.
Il existe également des exigences sur le plan humain. Etre IDEL nécessite de posséder un sens de l’organisation et de l’adaptabilité accrue. Il doit également allier des qualités relationnelles et techniques.

Selon moi, la profession d’IDEL présente de nombreux avantages. Tout d’abord, l’IDEL travaille en extérieur, cela lui permet de s’aérer lors de la route entre chaque patient. De plus, il choisit son organisation, contrairement au secteur hospitalier où celle-ci est ritualisée. Cela permet de casser la monotonie des journées.
C’est un professionnel qui intervient à domicile, ainsi il présente une alternative aux hospitalisations prolongées. Chez lui,