Ujp, mouvement pour les jeunes gaullistes
L’Union des Jeunes pour le Progrès. Une école de formation politique par François AUDIGIER
| Presses Universitaires de France | Revue historique 2001/2 - n° 618
ISSN 0035-3264 | ISBN 2130517641 | pages 451 à 487
Pour citer cet article : — Audigier F., L’Union des Jeunes pour le Progrès. Une école de formation politique, Revue historique 2001/2, n° 618 , p. 451-487.
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L’Union des Jeunes pour le Progrès une école de formation politique
François AUDIGIER
L’Union des Jeunes pour le Progrès rassembla à partir de juin 1965 les cadets gaullistes désireux de soutenir l’action du général de Gaulle à la tête de l’État1. Robert Grossmann, un jeune instituteur alsacien proche de Jacques Baumel et d’André Bord, dirigeait cette organisation qui se voulait indépendante de la rue de Lille et campait sur des positions gaullistes de gauche. Cet engagement, accentué après le départ du fondateur et son remplacement par le normalien Michel Cazenave au début de l’année 1966, fit de l’UJP la caisse de résonance de René Capitant et Marcel Loichot. De plus en plus critiqué par ses cadets, le Mouvement gaulliste rétablit