"un mensonge répété dix fois reste un mensonge."
Peut-on à force de répéter un mensonge en faire une vérité ? Est-ce qu’une rumeur créée de toute pièce peut, après être passée par des milliers de bouches d’oreilles, devenir histoire authentique ? Voici les questions que pose cette phrase. Un mensonge est faux par définition si l’on suit les propos tenus dans cette citation, l’on constate qu’il y a une possibilité pour qu’un mensonge se transforme en un fait que personne ne pourra plus contredire.
Cette affirmation peut se contrôler en tournant les pages de l’Histoire. Car les guerres n’ont pas toutes été lancées sur des arguments véridiques et justifiés. C’est ce que prouve, par exemple, Jules César qui après avoir envahi la Gaule a écrit la Guerre des Gaules un tissu de mensonges censé dépeindre les Gaulois comme des monstres sanguinaires. Ceci dans le seul but de justifier sa guerre. Le livre du général convainquit tellement bien le peuple romain que même les intellectuels, tels Tacite, se mirent à décrire les Gaulois comme l’avait fait César. Et n’oublions pas que des siècles plus tard un peintre raté autrichien réussit à persuader l’Allemagne entière d’exterminer des millions de juifs, d’homosexuels, d’handicapés en se basant sur une idéologie sortie de nulle part. Adolf Hitler n’a fait que dire ce que les gens voulaient entendre et leur a désigné un ennemi qui, même s’il n’avait rien fait, était idéal. Hitler a répété et répété ses mensonges que le peuple s’est raconté une, deux, cent, des millions de fois jusqu’à ce que le pays entier se mette à massacrer hommes, femmes et enfants. A ces exemples, l’on pourrait encore citer le président d’un certain pays qui, récemment, a envahi un pays avec ses alliés. Ceux-ci se sont basés sur des preuves officielles attestant de la présence d’armes à destruction massive prêtes à exploser et une fois l’ennemi envahi, il s’est avéré que ces fameuses bombes