Un sceret, Philippe Grimbet
Il est dispensé de sport en raison de ses problèmes médicales et il passe son temps dans une pièce ou il lie tout en entendant les vivats et les acclamation de ses camarades qui jouaient. Ils étaient aussi forts que son frère imaginaire
Les jours se défilent pour lui tous semblables sans rien de remarquable jusqu’au moment ou il y a un tournant.
Entretemps il grandit, son corps s’est allongé et il prend encore plus de conscience de ses défauts physiques.
Il vient de feter son quinzième anniversaire le jour de la fete de la victoire de 45. En occasion de ce jour férié, le proviseur avait décidé de projeter un documentaire sur les persécutions juives dans les camps de concentration.
Le protagoniste prend place à coté du capitaine de l’équipe de foot, un garçon rablé aux cheveux coupés en brosse. Ils n’avaient jamais eu aucune interaction sociale.
Le film commence, et dès le débout, le protagoniste est secoué par les images affreuses qui se succèdent sur l’écran tandis que les autres ne semblent pas bouleversés. Il y a des montagnes de corps démembrés, de chaussures, de cheveux et les images dépassaient son imagination la plus vive. La chose qui le choque d’avantage c’est qui sait parfaitement qu’il ne s’agit pas d’un film. Il est particulièrement frappé par la figure d’une femme entrainé comme un sac. Il fait une réflexion très touchante. La garçon assis à coté de lui commence à commenter d’un air narquois les images il proférait des grossièretés à mi-voix dans l’obscurité. Il avait incité l’hilarité des autres. Meme si Philippe arrive à peine à supporter l’horreur de ces images, quand le garçon le pousse du coude il commence à participer il aussi dans cet état de divertissement général simplement pour lui plaire. Il est flatté par cette recherche de complicité et d’entente.
Il a envie de vomir parce que il est trop troublé