Un soir dans une gare

Il faisait nuit et quelques flocons argentés, portés par le vent, voltigeaient sous les lampadaires. Il lui restait qu’une heure à tuer jusqu’à ce que son train arrive. Train qui va le ramener à Boston, où sa famille l’attendait avec impatience. James était assis sur le banc, serré entre deux voyageurs. Il se trouvait à New York, dans une gare qui était bondée à cette heure-ci. En ce début de vacances de Noël, malgré l’heure tardive, des milliers de voyageurs se pressaient dans les quais. Certains allaient retrouver leur famille, tout comme James, tandis que d’autres partaient vers des destinations lointaines, pour fêter
Noël. Ayant soudainement faim, James se fraya un chemin entre tous ces voyageurs pour trouver de quoi se requinquer. Après tant d’efforts, il put enfin entrer dans un petit restaurant « Le petit Canard », restaurant modeste et conviviale. Il était grand et avait une ambiance très chaleureuse. Ayant froid, James, désormais ancien marines, trouva une place bien chaude vers la cheminée et s’assit sur une table à deux places. Et appela le serveur pour commander un moelleux chocolat, malgré les plats alléchants que proposait le restaurant de la gare réputée et connue pour ses nombreux restaurants qui ont valu des critiques positives de la part des blogueurs culinaires. « Le petit Canard » en faisait partie de ce groupe, mais James n’avait pas un appétit d’ogre et le temps pour déguster un plat provenant d’un grand chef, car il était empressé d’aller retrouver sa famille qui lui a manqué tant durant son service militaire qu’il a fini tout récemment.
(Après avoir fini de manger, il régla à la caisse, munie d’une carte de fidélité, qui lui permettait d’avoir une réduction.)
Il sortit, puis revint sur son banc. Il lui restait désormais plus une demi-heure pour que le train arrive. En lisant un journal, « The Times », délaissé probablement par un voyageur,
James pensa à un événement qui l’avait troublé durant la journée qu’il a