Un souvenir rattrappé
Je traversais le pont qui ramenait au centre de Barcelone, avec mon vieil ami Ricardo.
Soudain, un cri surgit. Mais ce n'était pas un cri ordinaire.
C'était un hurlement.
J'étais là, sur le pont. Des immeubles immenses, et mo, entouré de personnes effrayées.
C'était en 1940. Envoyé comme S.S à Auschwitz-Birkeneau, un wagon arrivait avec des humain considerés comme des bêtes. Ils étaient tous entassés. On les frappait. Il n'y avait n'y eau, n'y nourriture.
Les portes des wagons s'ouvraient. L'enfer avait commencé.
Je devais procéder à une sélection. Femmes, hommes, enfants, je les classais.
Un mot, affreux.
Les femmes qui n'étaient pas capables de travailler étaient envoyées dans des chambres à gaz, ainsi que les enfants ou bien les handicapés.
Aprés ça, une piéce, un homme, et les detenus, qui devaient être tatoués pour l'identification, habillés d'une tenue noire ou blanche à rayures, et qui avaient l'obligation de se faire tondre les cheveux.
Ainsi, on ne pouvait les distinguer.
Je me souviens d'une femme. Lors de la sélection, elle avait caché sa fille sous sa robe. Cette petite, je l'avais appelé Caroline, car elle ressemblait énormement à ma fille dont le nom était celui-ci.
Je l'avais vu. Mais je ne pouvait pas voir cette mère souffrir.
Je ne disais rien. C'est à l'appel que le gradé a remarqué Caroline.
Cette enfant a vu mourir sa mère.
Je connaissais son père qui était aussi déporté à Auschwitz.
Le lui dire, c'était le tuer.
J'ai donc preferé me taire.
Cette guerre était la plus abominable de toutes!
Des familles séparées, des morts, Non! C'était impossible !
Moi ; soldat ; complice ; je les ai aidé ! Je voulais aider des personnes honnêtes. Et non les personnes faisant du mal aux innocents.
Alors j'ai voulu aider Caroline et son père.
Pour cela, il m'avait fallu dire qu'ils étaient de nationalité Allemande, car nous le savons, les meilleurs chance de survie sont celles dont la nationalité est