. Une critique d’eldorado
- grandeur, énormément de tout : " grands, grandes ", " élevés jusqu’aux nues ", " grandes places ", " mille colonnes ", " deux files mille musiciens chacun ", pluriel
- formes superlatives : " le plus de plaisir ", " jamais on ne fit meilleure chère "
2. Surenchère des détails féeriques.
- Redondances : " les grands officiers et les grandes officières ", " les fontaines d’eau…, fontaine d’eau….". Emploi systématique de " mille ". A la fin, cela n’a plus de sens.
- Clichés qui surchargent : élevés jusqu’aux nues, fontaines d’eau pure, ornés de mille colonnes.
3. Naïveté de Candide et de Cacambo.
- Sur les procédés : si on se jetait à genoux ou ventre à terre, mettait les mains sur la tête ou sur le derrière, si on léchait la poussière.
- Empressement enfantin, ils sautent au cou.
- Sur les institutions ; posent des questions sans cesse, " cour de justice, parlement "
Ecart comique qui prouve que les personnages n’ont pas de recul pour juger objectivement de la manière de respecter les convenances.
Conclusion : les voyageurs n’ont qu’une vue superficielle et candide. Candeur au rôle révélateur ; but ; bien mettre en valeur le monde visité en inviter le lecteur à percevoir le contenu philosophique.
II. Une utopie
1. L’utopie traditionnelle.
- Connecteurs temporels qui différencie les quatre démarches des voyageurs : " après quoi ", " en attendant "…
- Référence à Thomas More : le pays qui n’existe pas / où tout est parfait.. Pays imaginaire où un régime politique idéal gouverne un peuple heureux.
- Tous les aspects sont vus : religion, politique, mœurs, organisation, institutions.
2. Des vertus et des richesses.
- Focalisation zéro. Tout est normal et neutre, mépris du beau => absence d’enthousiasme des habitants. Or = boue. La richesse n’a pas rendu mauvais les habitants
- Les hommes sont unis, soudés, ouverts, accueillants, polis, contre le fanatisme et pour la liberté. Cela permet à Voltaire