Une charogne - charles baudelaire
1 à 16 → La description du cadavre en décomposition, une peinture méliorative de l'horrible. 2 - v. 37 à 48 → La comparaison à la femme aimée. Problématique :Comment Baudelaire signe-t-il son art poétique à travers les clichés de la poésie tournés à la dérision et la description d'un cadavre en décomposition ? *** Vocabulaire*** Lubrique : qui cherche à susciter un fort penchant pour les plaisirs sexuels. Exhalaisons : odeurs, effluves, émanations. Vermine : ensembles des insectes parasites de l'homme et des animaux. Analyse linéaire …afficher plus de contenu…
5). Le cadavre est même personnifié « jambe » (v. 5), « suant » (v. 6), « ventre » (v. 8). La charogne est présentée tel un modèle qui pose pour l'artiste. On remarque également des indices à connotation sexuelle tels que les adjectifs « lubrique » (v.5) et « brûlante » (v. 6), le participe présent « suant » (v. 6) mais aussi la pose « jambe en l'air » et le « ventre » qui fait référence aux parties intimes. Enfin, le terme « exhalaisons » rappelle le parfum de la femme mais ici, il prend une dimension négative et se transforme en « puanteur » (v. 15). Baudelaire établit un lien entre la femme aimée et le cadavre décomposé. On peut même dire que la femme disparaît au profit de la charogne à partir de cette deuxième strophe pour ne revenir qu'à la dixième. => A travers cette