Unification italienne
Retraçons alors la naissance unique de cet Etat. Au milieu du XIXe siècle, la péninsule est divisée en différents états qui sont au nombre de huit. Certains sont sous gouvernance autrichienne comme les régions Milanaises et Vénitienne, le plus puissant étant le Royaume de Piémont Sardaigne dirigé par le roi Victor Emmanuel II. C’est sous l’impulsion de cet homme et de son premier ministre Cavour, que l’idée de l’unité va voir le jour.
Mais tous les états italiens ne sont pas favorables à un ralliement sous une même bannière et gouvernance, notamment le Royaume de Naples et les Etats du Pape. C’est avec l’aide de Napoléon III, rallié au Piémont en échange de territoire, que les célèbres victoires de Magenta et Solferino permettront au Roi d’annexer la Lombardie. Un mouvement populaire nationaliste soulève alors les états du centre dont les Princes sont évincés, ce qui permet de rallier ces derniers à la région souveraine. Sont alors cédées à la France pour son soutien, la Savoie ainsi que la ville méditerranéenne Nice. Les états du Sud et la Sicile vont être conquis par le fameux patriote Garibaldi (originaire de Nice) qui lança « l’Expédition des miles » qui permit l’exil du Roi des deux-Siciles.
Malgré la proclamation de Victor Emmanuel II comme Roi d’Italie, l’unité n’est pas encore complète puisque les Etats du Pape sont toujours indépendants grâce à la protection de l’armée française. C’est finalement en 1870, soit 9 ans après la naissance du Royaume d’Italie, que ces derniers états y sont rattachés. La ville de Rome, avec son passé et avenir religieux, devient alors la capitale de ce nouvel état.
L’unification italienne a permis au pays de développer son économie, son industrie ainsi que son influence dans le monde entier.