validation fabrication
La pharmacopée européenne définit les comprimés enrobés comme étant des comprimés recouverts d’une ou plusieurs couches de mélanges de substances diverses telles que : résines naturelles ou synthétiques, gommes, gélatine, charges insolubles inactives, sucres, substances plastifiantes, polyols, cires, colorants autorisés par l’Autorité compétente et, parfois, aromatisants et substances actives [1,2]. Parmi les comprimés enrobés, on compte les dragées, les comprimés pelliculés et les comprimés filmés [2].
Les enrobages ont de multiples rôles et avantages. Ils possèdent en premier lieu des avantages galéniques et biopharmaceutiques, telles que la protection du principe actif contre les suces digestifs et les agents extérieur ou encore la protection des muqueuses du tube digestif d’un principe actif irritant. Ils permettent également une modification de la cinétique de libération du principe actif, telles qu’on l’observe pour les comprimés gastrorésistants (à libération retardée). En outre, ils peuvent augmenter l’observance en facilitant la déglutition ou en masquant un goût désagréable. L’enrobage permet également de résoudre des problèmes d’incompatibilité entre principes actifs grâce à une séparation physique. Pour finir, l’esthétique du comprimé, ses propriétés mécaniques et son identification peuvent être améliorées grâce à l’enrobage [2,3].
L’incovénients des dragées est que la procédure est longue et complexe, inconvénient qui est absent pour les comprimés pelliculés et filmés [3].
L’expérience effectuée avait pour but d’enrober avec un enrobage gastrorésistants les comprimés précèdemment fabriqués et d’effectuer les essais prescrits par la pharmacopée. Des tests ont préalablement été effectués sur les noyaux non enrobés. Il s’aggissait d’un essai d’uniformité de dimensions, d’un essai d’uniformité de masse, d’un essai d’uniformité de teneur, d’un test de friabilité et pour finir, d’un test de résistance à la rupture diamétrale. Après