Vampires et érotisme (incomplet)
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Les vampires sont des êtres mystérieux qui nous fascinent depuis des siècles. Beaucoup d'écrivains s'y sont intéressés de prêt, tels que Théophile Gautier avec son œuvre de 1836 La Morte amoureuse, Joseph Sheridan Le Fanu et son célèbre roman Carmilla, daté de 1871, ou encore en 1990, Entretien avec un vampire, écrit par Anne Rice. En étudiant ces œuvres, nous répondrons à la question suivante : Comment les vampires s'y prennent-ils pour piéger leurs victimes ? Dans un premier temps, nous prouverons que le vampire séduit sa victime par son approche sensuelle, sa puissance érotique. Nous expliquerons ensuite que cette dernière, fascinée, demeure passive et impuissante, voire consentante. Les vampires usent de leur attrait, de leur charme pour envoûter les humains, leur cible favorite dont la faiblesse réside dans l'impuissance face à leurs désirs. En effet, ils est difficile, pour ne pas dire impossible, pour un être humain de résister à «cette perfection de formes» de Clarimonde (extrait 1), ou encore à la «longue chevelure d’or ondulée», aux «yeux qui ressemblent à de pâles saphirs» et aux «lèvres rouges et sensuelles» du vampire (chapitre 3 de Dracula). Ces êtres sensuels n'étant, en réalité, que des cadavres (la forme véritable de Clarimonde n'est autre «qu'un mélange affreusement informe de cendres et d'os à demi calcinés» (extrait 2) et les vampires rien de plus que des créatures mort-vivantes : «bien que le clair de lune entrât par une fenêtre placée derrière elles, elles ne projetaient aucune ombre sur le plancher»), leur enchantement reposant sur la volupté qu'ils exhalent plonge la victime dans un état «à la fois de désir et d'épouvante» (chapitre 3 de Dracula). Ainsi, le vampire, cette entité sans vie, «à la fois terrible et tendre» (extrait 5), faisant «frissonner de crainte et de plaisir», est «charmante, et la mort chez elle semble être une coquetterie de plus» (extrait 1). * deuxième paragraphe, en utilisant des citations sur les baisers, les