Variation génétique de santé
Chapitre2 : variations du génome et maladies
Le processus de cancérisation Le développement des cancers implique plusieurs étapes :
Au sein d’un tissu, certaines cellules somatiques subissent des mutations et deviennent capables de proliférer de façon indéfinie et incontrôlée. Les mutations touchent les gènes intervenants dans les mécanismes de contrôle du cycle cellulaire, comme le gène p53 (anti-oncogène). Les cellules sont devenues immortelles, cancéreuses. Elles prolifèrent et forme un amas de cellules appelé tumeur. Les cellules cancéreuses stimulent la formation de nouveaux vaisseaux, ce qui permet la croissance de la tumeur.
Certaines cellules cancéreuses gagnent la circulation sanguine et migrent dans tout l’organisme, elles forment alors de nouvelles tumeurs ou métastases.
Une origine multifactorielle aux cancers
Les études épidémiologiques ont montré l’importance des facteurs mutagènes dans la genèse des cancers. En effet, la survenue d’une mutation est facilité par des facteurs mutagènes comme le tabac, la pollution, l’amiante.
Aujourd’hui un lien est établi entre l’infection virale et le développement de certains cancers. C’est le cas entre le papillomavirus (une protéine virale détruit la protéine p53) et le cancer du col de l’utérus ou le virus de l’hépatite b et le cancer du foie.
Bactéries et résistance aux antibiotiques
Les bactéries sont généralement sensibles aux antibiotiques, des molécules utilisées pour éliminer les bactéries pathogènes. Un antibiogramme permet d’identifier le spectre de sensibilité d’une souche bactérienne aux différents antibiotiques.
Les antibiotiques agissent de différentes façons : dégradation de la paroi bactérienne ou dégradation de la membrane plasmique. ils empêchent la synthèse de l’ADN bactérien ou la synthèse des protéines bactériennes.
Comme tous les êtres vivants les bactéries subissent des mutations à l’origine de