On a besoin de variété On aime la variété : Senior* l’appelle la loi de variété, c’est la plus importante de toute l’économie néoclassique. Il existe un ordre naturel d’importance dans nos besoins : Air Nourriture Vêtement Logement Littérature Objets d’ornement et de plaisir Il n’y a pas de limites dans ce que l’on désire, plus on en a, plus on en veut, dès qu’un désir est satisfait, on le remplace par un autre. Et lorsque l’on possède ce que l’on veut, on en désire une plus grande quantité ou de meilleure qualité. Donc il n’y aura jamais trop de richesse puisqu’il n’y aura jamais assez. La conséquence économique, c’est que même si une branche peut produire un excès de richesse, elle sera toujours équilibrée par un manque dans d’autres secteurs. Jevons nous explique donc que l’augmentation de la production due au progrès technique ne risque pas d’augmenter le taux de chômage, mais seulement de forcer certaines classes ouvrières à se reconvertir. Bilan : Le besoin de variété mène à se demander comment obtenir un maximum de satisfaction par cette variété, et la pour cela on doit déterminer quelles sont les choses dont nous avons besoin, donc la notion d’utilité entre en jeu. Quand les choses sont elles utiles ? Les choses sont utiles quand on les trouve au moment où on en a besoin, dans la quantité ou on en a besoin. Les choses sont plus utiles quand elles sont en quantité limitée, parce qu’elle ont plus de valeur, donc la notion d’utilité est subjective, un même produit peut être considéré comme très utile dans un endroit où il est rare et peu utile dans un endroit où il est abondant. On doit rechercher les choses qui nous sont le plus utiles Les choses sont utiles quand elles vont nous servir souvent, et quand on en a en quantité suffisante mais pas trop abondante. Il faut produire en