Vdf
- la meute -
2- Le loup, le renard et la belette
I
Après le départ d’Henry, le visiteur avait cru qu’il ne faudrait pas longtemps à son ami pour se calemr et revenir. Il avait couché Raph, qui n’était plus bon à rien et avait entrepris de ranger les livres éparpillés au sol. Il était tombé sur une feuille habilement dissimulée dans un petit ouvrage et n’avait pu résister à la tentation d’y jeter un œil. Son cœur s’était serré lorsqu’il avait découvert les plans du Castaship, le projet secret de son partenaire. Cette indiscrétion lui avait donné l’impression de profaner un journal intime. L’humanisme était à la fois la plus grande qualité de Castafolte et son talon d’Achille, le rendant non seulement sensible mais aussi incroyablement soupe au lait. Ce n’était pas la première fois que les deux hommes se disputaient, mais habituellement Henry parati faire un tour et revenait rapidement,contrit, prompt à se jeter dans ces bras pour un calin réconciliateur. Sauf qu’Henry n’était pas revenu. Après une heure, le Visiteur avait dû se résoudre à prendre l’ultimatum au sérieux. Son ami voulait peut-être réellement qu’il s’en aille… Il avait d’abord eu du mal à s’y résoudre,tant l’impressin de gâchis rendait la situation improbable. Mais à force d’attendre, il avait fini par saisier un carton et commencé à rassembler ses affaires à contrecoeur. Au bout de quelques minutes, il était tombé de fatigue, le nez dans son carton. Un grincement le tira brusuqelent de sa torpeur. Il se redressa, en alerte. Combien de temps s’était-il assoupi ? Ses yeux mirent quelques secondes à rendre sa netteté à ce qui l’entourait. Henry était là. -Henry ?! T’es revenu ? réussit-il à dire, la gorfe encore enrouée de sommeil. Henry se retrona face à lui. Il brandissait deux tasses de tisane et arborait un sourire de bon augure. Le Visiteur sentit son cœur se gonfler de joie. -Tu sais, commença-t-il, je suis