Vel d’hiv.
Lors de ses recherches, elle va tomber sur la jeune Sarah. Sarah, déportée, qui vivait avec ses parents à Paris et qui a connu l’enfer du Vel d’Hiv.
Julia va apprendre que Sarah vivait dans l’appartement où elle doit emménager et qui appartient depuis juillet 1942 à la famille de son mari. Julia va tout faire pour retrouver Sarah et tenter de lui expliquer que la famille de son mari est innocente et tient à s’excuser.
Un résumé court pour un roman qui se révèle poignant. Tatiana de Rosnay mêle des éléments véridiques (le Vel d’Hiv) à une histoire. La quête de Julia pour retrouver Sarah coûte que coûte, quitte à mettre à jour de sombres secrets de famille, ceux de sa famille par alliance et ceux de la famille de Sarah.
Les chapitres sont courts. La moitié du roman mêle le présent et l’enquête de Julia et ce qui arrive à Sarah. La descente de police dans son appartement, le départ pour le Vel d’Hiv sans son petit frère qu’elle a enfermé dans un placard en lui promettant de revenir, les quelques jours au Vel d’Hiv, le départ pour les camps, la séparation d’avec ses parents et sa fuite.
Je ne veux pas trop en dire car ce serait tout dévoiler.
C’est vrai que nous sommes au courant de ce qui s’est passé au Vel d’Hiv lorsque Jacques Chirac a, pour la première fois, impliqué la France dans ce qui reste un des moments les plus dramatiques de notre histoire, la collaboration avec l’Allemagne. Le film La Rafle est là aussi pour nous le rappeler. Film que je n’ai pas vu, comme celui « Elle s’appelait Sarah ». Ce n’est pas un désintérêt de ma part, mais je ne veux pas passer deux heures et plus à ne faire que pleurer. Les livres me suffisent pour ça. Comme je me rappelle le livre de ma grand-mère qu’elle avait ramené lorsqu’elle était allée à Oradour sur Glane.