Vendredi ou la vie sauvage
Il était une fois un monde méchant , ou les professeurs enseignaient des choses fausses à leurs élèves , ou les médecins empoisonnaient leurs patients , ou les boulangers utilisaient des farines frelatées , ou les bouchers vendaient des viandes avariées , ou les pompiers n’éteignaient plus les incendies , ou les chemineaux ne s’arrêtaient plus aux stations annoncées , ou les policiers inventaient des délits , ou les avocats dénonçaient leurs clients , ou les juges égaraient volontairement leurs dossiers , ou les facteurs déposaient les courriers dans des boites aux lettres erronées , ou les écrivains se moquaient de la profondeur , ou les poètes ricanaient de la nature , ou les archéologues détruisaient des vestiges , ou les enfants tapaient les animaux , ou les jeunes tapaient les enfants , ou les adolescents tapaient les jeunes…
La nature est triste, elle souffre car l’homme est devenu méchant. Elle est déchirée et tourmentée par la violence et les moqueries de l’homme. Son désespoir et son découragement son immenses face à cette situation. Alors elle fait le deuil des beaux jours passés et décide de se rebeller…
Maintenant la nature, (les mers, le vent, les arbres, les animaux, les plantes, le soleil, les nuages, la pluie, les saisons, le gazon…) en on eu assez de cette violence, de ces moqueries. Ils décidèrent alors de faire un grand conseil pour discuter de ce qui leur arrivaient, de ce qu’il allait leur arriver s’ils continuèrent de vivre ainsi et ou allaient –t-ils aller ? Après quelques heures de discussions, ils se décidèrent enfin. Leurs décision fut de partir très loin, vers un autre lieu ou l’homme ne serait pas aussi