Veni,vidi,vixi samedi 23 mars 2013
19:40

Je viens de regarder, un peu rapidement (mais je ne voudrais pas que tu croies que je t’abandonne !) ton commentaire. Il contient de très bonnes remarques, un peu désordonnées. Je pense aussi qu’il demanderait à être étoffé . J’ai relevé le défaut de tous les débutants dans ce genre d’exercice : ne pas s’appuyer suffisamment sur le texte, en le décortiquant pratiquement mot à mot. Il faut faire davantage de citations, en dégageant à chaque fois une idée-force. Je vais te donner des pistes et ce sera à toi de réorganiser l’ensemble. L’évocation de Léopoldine se résume à un seul vers : ne pas lui donner une importance démesurée, il marque seulement l’espoir de la retrouver après la mort. L’essentiel du poème est centré sur le bilan que Victor Hugo tire de sa vie (assez bien traité dans la deuxième partie, même si tous les aspects n’ont pas été relevés). Trop peu de remarques sur la désespérance exprimée dans les trois premières strophes. Contraste entre :
Sans bras qui me secourent / esprit sans joie / fuit le jour / tristesse secrète / espoir vaincu / j’aspire à l’ombre / mon cœur est mort Et
Je ris à peine aux enfants / les fleurs / les parfums et les roses / la nature en fête / ce splendide amour. Le poète est incapable d’apprécier encore les bonheurs de la vie. « Puisque » insiste sur une cause évidente, non contestable (nuance par rapport à : parce que). Oubli très important dans le bilan : Tout le champ lexical concernant les relations parfois houleuses de Victor Hugo avec ses contemporains : On riait de ma peine.