Venneco 2000
L' histoire de la syndicalisation ?
Quand M. Venne a fait faillite, il avait baisser les salaires des employés d'un dollar de l'heure. Je leur ai dit que lorsque je ferais de l'argent, je leur redonnerais leur dollar. Mais ça ne s'est pas fait vite et ça ne se répare pas en deux, trois mois. Je calculais un an peut-être avant. À l'intérieur d'un an, le syndicat est arrivé. Ils réclamaient un dollar de plus et ils demandaient des conditions de travail. Réellement, pour moi qui commençait dans l'usine et qui ne connaissait pas trop ça, ils compliquaient énormément les affaires. Ce n'est pas le taux horaire qui me blessait, c'est plutôt les exigences, les demandes syndicales. Je ne pouvais pas permettre à un employé de ne pas faire quelque chose, il fallait qu'il soit exclusivement employé à son poste. Nous autres les postes s'étaient variables. C'était variable car l'on commençait. J'ai eu beaucoup d'aide des employés. Pas tous, mais les trois-quarts des employés m'ont donné leur confiance et j'ai passé au travers à cause de cela. Je peux vous dire que la première année cela m'a coûté 31 000 $ de frais d'avocat pour avoir eu 7 griefs que j'ai tous gagnés.
La demande d'accréditation syndicale, votre réaction ?
Ça a été un choc et encore plus grand quand j'ai eu la demande. Ça a été difficile à digérer. On commençait et il aurait fallu avoir un certain laps de temps pour régler ce problème-là. J'ai dit aux employés que dès que je ferai de l'argent je leur en donnerais et c'est ce que je fais.
Le syndicat a-t-il nuit au développement ?
Peut-être moins maintenant, mais elle a nuit; pour la production, pour des modifications que l'on pouvait apporter. Il y avait toujours des exceptions. C'est toujours un, deux, trois et non la majorité du groupe. Par exemple, on manquait de personnel pour travailler des jours supplémentaires volontairement, travailler plus de 40 heures à temps simple. Personne ne voulait librement. Une vingtaine d'employés