Vente par correspondance
ET L’EVOLUTION,
Bien avant l'arrivée d'internet, les sociétés de vente par correspondance - aussi désignées sous les initiales VPC - étaient, à travers leurs épais catalogues présents dans de nombreux foyers français, les reines de la vente à distance. Si aujourd'hui elles continuent de présenter sur papier l'ensemble de leurs collections, ces entreprises se sont toutes depuis plusieurs années déjà converties à l'ère du numérique. On retrouve donc, sur leurs sites officiels, tout leur catalogue de vêtements, meubles, électroménager et articles de décoration, à se faire livrer chez soi au dans un de leurs points relais.
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En quelques années, les ventes du secteur internet ont plus que doublé. Entre 2005 et 2008 le nombre de sites marchands est passé de 15 200 à 48 650. Aujourd’hui, 21,7 millions de personnes achètent en ligne.
Si le commerce de la vente à distance représente un chiffre d’affaires annuel de 25 milliards d’euros en France dans son ensemble prés de 20 milliards sont réalisés par Internet.
Les prises de commandes par téléphone et courrier n’ont pas totalement disparu mais elles ne représentent plus qu’à peine 20 % du marché, tandis qu’une poignée de clients restent attachés au Minitel (1 % des ventes).
Voila une déclaration et des chiffres qui donnent encore une fois raison à ce bon vieux Schumpeter (Joseph de son prénom) et à sadestruction créatrice qui pourrait bien précipiter les champions historiques de la VPC vers une mort programmée.
Si les groupes historiques sont malmenés par ce bouleversement, ils ne sont toutefois pas totalement distancés par les « pure-players » grâce à une logistique éprouvée et à la qualité de leur catalogue. En effet le fameux catalogue de la VPC reste un outil précieux.
La Redoute reste le leader de la VAD en France, avec pour challenger le groupe 3 Suisses. Leurs sites respectifs