Ventilation
Les termitières, situées en zones au températures variant de 40 à 50°, sont construites de manière à créer un système de ventilation naturelle qui maintien une température intérieure constante de 30° environ. De hautes cheminées permettent à l’air chaud d’être expulsé ce qui entraîne un courant d’air dans les parties basses du nid : l’air est aspiré par ces parties inférieures grâce à des petits trous situés tout autour du nid. Cet air circule sous terre où il est rafraîchi au contact de puits profonds (de 15 à 20 m en général, parfois jusqu’à 70 m) que les ouvrières creusent pour atteindre les nappes phréatiques. Cet air frais remonte au centre de la termitière qu’il vient rafraîchir. En chauffant, il est ensuite attiré par le haut de la termitière et est expulsé. La nuit, la température extérieure peut atteindre 0°c, les ouvertures sont alors obstruées afin de garder la température à 30° dans la termitière.
Concept et principes de la thermo-acoustique
L’intérêt porté aux systèmes thermo-acoustiques débuta dans les années 1980 et le LANL (Los Alamos National Laboratory, Swift, Backhaus) et l’université Penn State (Garrett) peuvent être considérés comme les précurseurs dans le domaine. Rott inaugure le vocable de thermo-acoustique (1969 à 1980) et en établit les fondements théoriques. En 2009, les systèmes thermo-acoustiques sont encore bien souvent des prototypes de laboratoire destinés à prouver une faisabilité et ils n’égalent pas encore les performances de systèmes plus classiques. Cependant, ils permettraient des applications dans le domaine des mini générateurs électriques, des refroidisseurs, des liquéfacteurs de gaz ou même des climatiseurs. Malgré tout, d’année en année, des améliorations nombreuses ont été introduites et les performances globales deviennent intéressantes. L’effet thermo-acoustique résulte de l’interaction thermique entre un fluide en oscillation sous l’effet d’une «onde acoustique» (qui correspond à