Verlaine promenade sentimental
I- L’errance du poète dans une nature paisible
1- La composition du poème
- Le poème est construit en miroir, en chiasme avec un axe de symétrie vers 8-9.
- Le mouvement de la promenade et l’organisation spatiale (description du paysage) révèlent l’état d’âme du poète.
Vers 1 à 4 : Il décrit le paysage des étangs et le mouvement du vent.
Vers 5 à 8 : Solitude du personnage pendant ses promenades « moi seul ». Le poète s’enferme.
Vers 7 à 10 : Verlaine a une vision, une hallucination, c’est la transfiguration du réel par l’imaginaire
Vers 11 et 12 : retour à la promenade
Vers 13 à 16 : paysage identique malgré tout ce qui s’est passé
C’est une organisation concentrique de l’extérieur vers l’intérieur du personnage.
2- Effet de continuité, fluidité suggérant le calme de la nature, la promenade paisible
- Versification : le poème est organisé en décasyllabes et en rimes plates.
Les césures à l’hémistiche fréquentes provoquent une régularité, une monotonie. Il y a fréquemment des imparfaits à la césure (vers 1-2-4-10) et (vers 11-12).
- Syntaxe : - Le poème est constitué de phrases longues avec une seule pause au vers 4 qui traduit l’apparition du personnage. - Le reste du temps, chaque phrase est partagée par « ; » (vers 2 et 12) - Les liens sont assurés par l’accumulation de « et » et de pronoms relatifs (vers 6 et 11), les pronoms relatifs ont le même antécédent « saulaie » - Verlaine se compare à un fantôme laiteux
Le poème est à l’imparfait sauf au vers 13 ce qui représente la durée.
La chute brutale de la nuit est représentée sur une durée indéterminée et dans un mouvement continu.
3- Un paysage impressionniste
-Le paysage prend une apparence irréelle au soleil couchant et est transfiguré par l’imagination, ce qui peut être comparé à de l’impressionnisme puisqu’il est constitué de petites touches descriptives.
- horizontalité : étang, eau, nénuphar
- verticalité : allusion à la