Verlaine recueil
2. A maintes reprises, Paul Claudel fait allusion à l’ivresse de Verlaine dans le poème « L’irréductible ». Il fait plusieurs fois référence à l’alcool et juge l’ivresse incompatible avec l’écriture de poèmes. Son manque de professionnalisme se ressent, ses poèmes ne sont pas assez construits, en effet, d’après Claudel Verlaine ne peut en aucun cas faire partit des grands poètes ou encore écrivains de cet air. Paul Claudel lui reproche également l’incompréhensibilité, l’in signification de ses poèmes. D’après lui, ils n’ont aucune utilité, sont difficiles à comprendre et n’apportent rien à la littérature française.
3. L’origine de « poète maudit « provient de l’ouvrage de Verlaine : Les Poètes maudits publié en 1884 puis dans une autre version en 1888. L'expression « poète maudit », aujourd’hui elle qualifie tous les autres auteurs qui ne sont pas les amis de Verlaine[]. Cette expression caractérise la plupart du temps un poète qui, incompris dès sa jeunesse, rejette les valeurs de la société, se conduit de mal, c'est-à-dire de manière provocante, dangereuse, ou même encore autodestructrice (l’alcool et les drogues y contribuant souvent pour beaucoup). Le poète maudit rédige des textes d'une lecture difficile, souvent compliqués avec des tournures précises (Paul Claudel l’exprime dans « L’irréductible »). En général, il meurt avant le succès de ses œuvres]. Verlaine est un exemple de poète maudit tout