Verlaine
La terre se rappelle à nous dans Fantoches, avec le Dottor Gratiano qui herborise (mais cueillir des simples n’est pas si simple, puisqu’il faut les reconnaître) dans la banale herbe brune. Brûlée par l’été ?
la présence des arbres comme cadre pour l’amour charmille (Fantoches).
dans un parc -, rossignol (qui se moque ! Fantoches),
Les Fantoches laissent libre cours à leurs instincts nocturnes, non sans moquerie chez Verlaine, puisque le rossignol, dont la réputation n’est plus à faire, clame à tue-tête, en une expression inadéquate, donc comique.
De fait, c’est bien la satisfaction des pulsions que prônent Fantoche,
Notons que l’on retrouve le même désenchantement dans les tableaux de Watteau, marqués, au-delà de l’apparence festive, par une profonde mélancolie, une angoisse quasi physique quand on regarde bien ses compositions… Après Fêtes galantes, amour ne rime plus avec toujours : la possession du corps n’est qu’une illusion…
Sa fille Isabella a un «piquant minois», et «en tapinois, Se glisse, demi-nue, en quête», en une inversion des relations classiques entre homme et femme. Mais la clameur du «rossignol, à tue-tête», rompt ce que cette situation peut avoir d’excitant : ici n’est que pure